Réécriture des p. 25-26 de "On s'embrasse pas ?"

Publié le par C.D.I. du lycée Voltaire


Florian N. 1°L2
 
 
P.25/26 de "On s'embrasse pas ?"

Présentation :
Dans cet extrait, Bernard est de retour chez lui et aprerçoit la maison d'Andréa, ce qui lui rapelle d'agréables souvenirs et notamment ces nombreuses soirées d'été passées avec elle.
Dans cette réecriture, Bernard a un sentiment totalement opposé. De plus, une partie des souvenirs de la jeunesse d'Andréa lui sont attribués; ces derniers se révèlent être un véritable tourment.
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Après un bref coup d'oeil, je me remets en route et d'un coup, sans prévenir, tout semble me retomber dessus; une véritable averse de souvenirs faisant ressurgir en moi ce passé laissé depuis bien trop longtemps de côté, quoi que ...
 
  Réflexion faite, si j'ai choisi il y a maintenant quinze ans de prendre la route, ce n'est pas par hasard.
 
  La vue de la maison d'Andréa me fait froid dans le dos, je me souvient très bien de cette femme, acariâtre comme pas deux, la vierge de fer comme je l'appelais.
 
  L'été, elle me faisait passer des journées entières à manier faucille et marteau tout en m'aboyant dessus comme un berger allemand, curieux pour une personne ayant connu la guerre.
 
  L'hiver, elle m'envoyait me geler dans la forêt pour ramasser son foutu bois et le soir parfois, je devais l'aider à égrainer son maïs pendant qu'elle me rabachait sur un ton sec ses "jeunes" années; comme si elle me reprochaint de ne pas avoir trimé durant toute ma vie.
 
  Selon ses paroles, je devais m'estimer heureux, de quoi? Je me pose encore la question.
Certainement de ne pas avoir vécu à une époque austère où l'électricité et l'automobile n'étaient pas nées.

Pauvre femme, avec le recul je pense que sa rigidité est apparue peu à peu, probablement après la mort de l'homme qu'elle aimait, emporté par la typhoïde il y a bien longtemps.
 
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